L'historique des US enfin dévoilée !

Darkstar a écrit:

Background de faction US Special Forces

Amérique du nord – Côte Est des Etats-Unis – Maryland / District de Columbia – Bureaux fédéraux du Pentagone – Cellule de crise de gestion des événements au Belize.

23 Oct 2000 – 6.15 AM Heure locale.

« Bonjour général, avez-vous pris votre petit déjeuner ? »

Dans le bureau à l’atmosphère saturée de fumée de havane, six hommes en costumes sont assis derrière une longue table de chêne verni. Devant eux se tient un militaire tiré à quatre épingles portant un costume bleu dont la veste est largement recouverte de décorations et médailles diverses. L’homme sert fermement entre ses mains une casquette de cérémonie quelque peu passée de mode, d’aucuns diraient « toute juste sortie de son carton ». Elle est ornée d’un insigne peu connu, représentant un rhinocéros souligné par quatre lettres : EXSI.

« Sauf vot’ respect, monsieur, je ne suis pas là pour ça… J’ai un travail qui m’attend. »

Un léger silence s’installe faisant suite à ces paroles quelque peu sèches, contrastant fortement avec le ton employé par le bureaucrate. Ce dernier s’éclaircit la voix d’une toux discrète.

« Ahem. Très bien, voici donc le rapport de la Navy sur les événements récents qui se sont déroulés au Belize, suite au passage de l’ouragan Keith. »

L’homme fait glisser sur la table un fin dossier de carton gris, fermé d’une cordelette rouge. Les lettres « top secret » ont été tamponnées en rouge sur la couverture. Le militaire fait un pas en direction de la table, puis se fige.

« La paperasse, c’est pas trop mon rayon. Y’a quoi là-dedans ? »

« Une première mission pour votre escouade de choc, général. Est-elle prête à intervenir dans les plus bref délais ? »

« On l’est depuis un moment, monsieur. Le Belize hein ? C’est une foutue jungle ce pays, ou alors vous nous demandez de débarquer sur les plages de cocotiers ? »

« Prenez-donc ce dossier, général. Toutes les informations et ordres de mission y sont consignés. Ah, et vous aurez l'appui des SAS, Londres nous envoie quelques commandos de leur 101e unité d'intervention spéciale... »

Quelques Minutes plus tard, tandis que le général prend place dans une Lincoln LS noire aux vitres fumées, il enlève la ficelle qui ferme la pochette cartonnée et prend connaissance des informations contenues à l’intérieur. Plusieurs pochettes de photos satellites et quelques rapports écrits se trouvent à l’intérieur.
Le rapport fait état de la disparition de William B. Ford, l’ambassadeur des Etats-Unis au Belize, ainsi que deux sénateurs républicains accessoirement membres influents du Congrés. L’hélicoptère dans lequel ils survolaient le district de Toledo, au sud du Belize, en compagnie de plusieurs représentants d’ONG humanitaire, a disparu corps et bien dans un rayon de 30km au nord de Punta Gorda. Il devait rallier Belmopan, la capitale, vers les quatre heures de l’après-midi. La dernière connexion GPS date de trois heures avant son arrivée prévue à l’héliport de Goldson Int.
Ce n’est pas tout… le lendemain le gouvernement local, fortement pressé par son homologue américain, a mit sur pied une escouade de secours, censée rallier la zone moins de vingt-quatre heures après l’annonce de leur disparition. Composée de trente hommes véhiculés et armés jusqu’aux narines, l’équipe de secours était normalement capable de trouver le site. Le souci numéro deux, c’est que cette escouade venait de disparaitre à son tour.
Du coup, voilà que les Etats-Unis se devaient d’intervenir personnellement, non seulement pour montrer à ces paysans qu’on était plus à même qu’eux de sortir vivants de leur cambrouse, mais surtout pour savoir enfin ce qu’il s’était passé dans cette jungle de merde !

Voilà le topo : des disparitions non élucidées en chaîne, sur fond de pays dévasté recouvert d’une jungle bien dense. Il y a même des putains de vestiges maya sur place, et des bandes entières de connards armés qui s’étripent tranquillement pour des kilos de coke.
Et on nous envoie au milieu de tout ça, avec comme seule consigne de passer inaperçu tout en sauvant le monde libre et en revenant avec les réponses que ces cons de bureaucrates désirent…

« Un bon premier test pour les petits gars ! » s’exclame le général Virus, tandis qu’il décapsule une bière et s’installe confortablement sur la banquette arrière de la limousine. Aussitôt, le chauffeur démarre rapidement en direction de la base maritime de Navy Yard.